Devenir traducteur, ce n’est pas seulement bien connaître une langue. Cela implique aussi de bien s’imprégner de la culture d’un pays et connaitre les termes clés en fonction du domaine choisi. Quelle que soit sa spécialité, rigueur et curiosité sont de mise, mais accompagnés d’une formation en traduction. Voici les informations principales pour connaitre les prérequis de ce métier.
Traducteur : kesako ?
Avant toute chose, il convient de rappeler la différence entre un traducteur et un interprète.Si ces deux métiers exigent la parfaite maîtrise d’une langue, l’interprétariat est oral, tandis que la traduction se fonde sur l’écrit.
Un traducteur a vocation à retranscrire un contenu d’une langue à une autre. L’objectif est de rester fidèle aux idées et au message de base.
Il existe différents types de traducteurs en fonction du domaine sélectionné. Le traducteur littéraire qui travaille pour l’édition, le traducteur technique qui se spécialise dans un domaine particulier (médical, droit, électronique…), le traducteur judiciaire dans le cadre de la justice ou encore le traducteur localisateur pour le web et l’informatique.
Quel parcours de formation suivre ?
Ce métier requiert de nombreuses compétences, outre la maîtrise d’une langue étrangère au moins, afin d’assurer la retranscription fidèle des documents d’origine. Aussi la curiosité et la rigueur font-elles partie des atouts qu’il doit posséder naturellement pour s’imprégner de la culture de chaque texte. Ceci implique aussi, de fait, une bonne connaissance des pays d’où viennent les textes à traduire. Il lui faudra aussi posséder de réelles compétences rédactionnelles, y compris dans sa langue maternelle. Enfin, il devra acquérir des connaissances en TAO, le logiciel de traduction par excellence.
La formation au métier de traducteur est dispensée en écoles spécialisées. Il est nécessaire d’être titulaire d’un BAC+2 ou d’un BAC+3 pour s’y inscrire, une licence communication à lyon par exemple. Les études permettent d’atteindre un niveau BAC+5, soit un Master en traduction et interprétariat, un Master LEA ou un Master en traitement automatique des langues.
La rémunération d’un traducteur varie en fonction de l’expérience, du statut et de la spécialisation. Un traducteur débutant peut gagner globalement entre 2 000 et 3 000 euros brut.
Si vous êtes dans la vie active, vous pouvez également suivre une formation professionnelle pour obtenir un diplôme en traduction.
Conditions et carrières
Côté conditions de travail, sachez que 80 % des traducteurs, qui ont suivi une formation en école de traduction interprétariat, sont en freelance et travaillent souvent soit pour des sociétés de traduction soit directement auprès de clients. Leurs horaires de travail sont très variables en fonction des missions confiées. Certains traducteurs peuvent avoir un contrat spécifique pour une entreprise privée, un organisme international ou encore l’armée en tant qu’officier linguiste.
A terme, un traducteur peut occuper un poste de chef de projet ou de coordination. Il peut se spécialiser en tant que réviseur ou de terminologue, ainsi que dans différents domaines.
En résumé, suivre une formation en traduction interprétariat peut ouvrir de nombreuses voies et opportunités de carrière en fonction de vos attentes. Vous aimez la culture, la pratique des langues étrangères et une curiosité accrue, voici une carrière qui s’ouvre à vous.